Scènes d’un monde flottant

Traduction Marie-Claude White

Le Livre

1983

Poèmes, édition bilingue, revue et augmentée
21 x 12 cm
120 pages
Livre broché
ISBN 9782246286615
Éditions Grasset, Paris

D’abord, un essai autobiographique où s’exprime la fascination de l’auteur pour le « monde flottant » tel qu’il se dessine dans les estampes de Hiroshige, Hokusai et Utamaro, et pour le mélange de culture populaire et de culture aristocratique que l’on trouve au Japon pendant la période des Genroku (XVIIIe siècle). Ensuite, lors d’une expérience cinématographique à Hong Kong, la tentative de traduire le « monde flottant » en termes modernes, par une sorte de « ciné-poésie ». Et pour finir, un carnet de notes où il est question de littérature (occidentale et orientale), de cinéma (occidental et oriental), de traduction, de construction navale, de voyages maritimes, de nomadisme intellectuel, d’érotisme comparé, d’esthétique, de philosophie et d’amitié, mais surtout, peut-être, des prémisses d’une poésie qui, à notre époque mouvante, est dans l’air ou sur la mer et qu’il s’agit de capter, pour une plus grande jouissance des sens et de l’intelligence.

Extrait

Scott Hawkins, écrivain

avec toute l’Asie derrière lui

est assis dans sa chambre d’hôtel à Tsimshatsui

une bouteille de whisky à portée de main

et un carnet neuf sur la table —

sur la première page on lit ceci :

« Le Visage du vent d’est »

et au-dessous : « Roman impossible ».

p. 55

Première édition, 1976

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