Une cosmologie de l’énergie

Ordre et anarchie, chaos et cosmologie, géographie de l’esprit

Entretien avec Laurent Brunet

Le Livre

2014

Entretien
15 x 10,5 cm
64 pages
Livre broché
ISBN 978-2953474596
Revue Lisières, Scrignac.

Kenneth White aborde chaque question avec un recul cohérent et salutaire. Son expression exigeante et précise aborde l’Histoire, la poétique, la géographie sous l’angle d’une réflexion d’ensemble, en relation avec une méditation sur le monde et l’écriture. Son approche géopoétique interroge les lieux de son parcours et de sa création, les deux étant indissociables, dans la perspective d’une existence poétique.

Présentation de l’éditeur.

Extrait

Il me semble qu’en termes historico-culturels, depuis le romantisme, on a trop insisté sur l’intériorité. Le poète tel que je l’entends, nomade intellectuel, géopoéticien, s’expose à une extériorité, tandis que la plupart du temps les êtres humains restent prisonniers du cocon de leur intériorité. Au fond, je me situe au-delà de la dialectique du dedans et du dehors. Dans un multivers à la fois vide et plein, sonore et silencieux. »

Revue de Presse

Si la modernité a été portée par l’Histoire, par quoi la postmodernité l’est-elle — qui a pu être définie comme l’ère de la fin des grands récits : Histoire, religions, mythe du Progrès ?

Il y a plus d’un siècle, Friedrich Nietzsche avançait au bord de l’abîme temporel de l’éternel retour et y sombrait.

La dimension spatiale — ou topologique — de la pensée l’emporta tout de même sur la dimension temporelle chez Nietzsche et Rimbaud. La question est moins de se pencher sur les abîmes du temps que d’ouvrir des espaces pour l’action, la pensée, la vie…

Dans le bel entretien intitulé « Une cosmologie de l’énergie » que Laurent Brunet a eu avec le poète Kenneth White pour la revue Lisières, sont bien sûr retracées les étapes du grand chemin du scoto-français installé en Bretagne depuis 1983, mais il s’agit surtout de comprendre son apport à la réflexion contemporaine autour des notions de nomadisme intellectuel et de géopoétique.

Illustré de photographies prises dans son atelier atlantique et d’autres extraites des archives personnelles de l’auteur, ce numéro de la revue Lisières navigue entre ordre et anarchie, chaos et cosmologie et, à l’heure où la géographie envahit de plus en plus les lettres (ou vice-versa ?), il explore une géographie de l’esprit qui ne se limite pas à coller un substantif à l’autre.

Régis Poulet, La Revue des ressources, (extrait).

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